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Biossun ou véranda traditionnelle, quelle solution pour votre extérieur

Biossun ou véranda traditionnelle, quelle solution pour votre extérieur

Biossun ou véranda traditionnelle, quelle solution pour votre extérieur

Aménager un extérieur habitable toute l’année est devenu un véritable projet de vie pour de nombreux propriétaires. Deux options dominent aujourd’hui : la véranda traditionnelle, extension fermée et vitrée de la maison, et la pergola bioclimatique, structure ouverte et modulable, dont le succès ne cesse de croître. Entre confort thermique, esthétisme, budget et impact environnemental, les critères de comparaison sont nombreux.

Face à des attentes plus fortes en matière de sobriété énergétique et de respect de l’environnement, certaines marques se démarquent en proposant des solutions innovantes. C’est notamment le cas de la pergola bioclimatique, portée en France par un acteur pionnier : Biossun, à l’origine du concept de lames orientables dès 2009. Comment ce type d’aménagement se positionne-t-il face à une véranda classique ? Et surtout, quelle solution est la plus adaptée à votre mode de vie et à votre terrain ?

Comprendre les différences entre pergola bioclimatique et véranda

Avant d’entrer dans le détail, il est utile de rappeler ce qui distingue fondamentalement une pergola bioclimatique d’une véranda traditionnelle.

La véranda est une pièce fermée, le plus souvent entièrement vitrée, accolée à la maison. Elle se rapproche d’une extension bâtie et vise à créer une surface habitable supplémentaire, protégée des intempéries. La structure est fixe : une fois construite, elle ne se modifie plus, hormis au niveau des ouvrants (portes et fenêtres).

La pergola bioclimatique, elle, se définit comme une structure extérieure, généralement en aluminium, ouverte sur les côtés (au moins en partie) et équipée d’un toit à lames orientables, parfois rétractables selon les modèles. L’objectif est de réguler naturellement l’apport de lumière et de chaleur en fonction de la météo et de la saison. L’espace reste au contact direct de l’extérieur, tout en étant protégé du soleil, du vent ou de la pluie.

Sur le plan de l’usage, la véranda joue le rôle de pièce supplémentaire, hybride entre intérieur et extérieur, tandis que la pergola bioclimatique est un véritable espace de vie à ciel ouvert, modulable et adaptable. C’est cette modularité qui fait toute la spécificité de la pergola bioclimatique.

Le confort thermique au cœur du choix

Pour un projet d’aménagement extérieur, la question de la température intérieure est centrale. C’est souvent là que se fait la différence entre ces deux solutions.

Dans une véranda traditionnelle, l’important volume de surfaces vitrées crée un effet de serre naturel : la luminosité est optimale, mais la chaleur peut rapidement devenir excessive en été, surtout lors des épisodes de canicule. Même avec des vitrages performants, l’installation de stores, volets roulants ou climatisation devient souvent nécessaire pour maintenir un confort acceptable. En hiver, le défi consiste à limiter les déperditions et la condensation, tout en chauffant un volume très vitré.

La pergola bioclimatique, elle, joue sur la circulation de l’air et l’orientation des lames pour adapter en temps réel l’ambiance sous la structure. En été, les lames peuvent s’incliner de façon à bloquer les rayons directs du soleil tout en favorisant la ventilation naturelle, ce qui permet de diminuer la température ressentie plusieurs degrés en dessous de celle de l’extérieur. En intersaison, il suffit de modifier l’angle d’ouverture des lames pour laisser entrer davantage de lumière et de chaleur.

Cette gestion fine du microclimat, qui ne dépend pas systématiquement de systèmes énergivores, fait de la pergola bioclimatique une réponse intéressante aux enjeux de confort d’été sans climatisation. Dans un contexte où la réglementation thermique se durcit et où le coût de l’énergie augmente, cet argument pèse de plus en plus lourd dans le choix des particuliers.

Esthétique et intégration architecturale

Sur le plan visuel, véranda et pergola répondent à des logiques différentes. La véranda adopte souvent un style plus classique ou « maison de famille », avec de grandes façades vitrées, parfois courbées ou structurées par de fins montants métalliques. Elle s’intègre bien sur des bâtis traditionnels, notamment en rénovation, mais peut créer un effet de rupture sur des architectures très contemporaines si elle n’est pas soigneusement dessinée.

La pergola bioclimatique, en particulier lorsqu’elle est en aluminium, assume une esthétique résolument contemporaine : lignes épurées, profils fins, coloris personnalisables, possibilité de jouer avec les contrastes entre la structure et la façade existante. Fixée à la maison ou autoportée au fond du jardin, elle devient un véritable élément de design extérieur. Elle peut aussi être complétée par des équipements intégrés (éclairage LED, stores verticaux, panneaux vitrés coulissants, brise-vue) qui renforcent sa dimension architecturale.

Ce langage esthétique moderniste s’accorde particulièrement bien avec les constructions récentes, mais peut également revisiter une maison ancienne en apportant une touche de contemporanéité, sans alourdir la façade comme pourrait le faire une extension vitrée imposante.

Usage au quotidien et polyvalence

La véranda se conçoit généralement comme une pièce à part entière : jardin d’hiver, salle à manger, salon lumineux, parfois même cuisine. Elle exige donc le même niveau d’aménagement intérieur qu’une autre pièce de la maison (revêtements de sol, chauffage, mobilier, éclairage…). Bien conçue, elle est utilisable toute l’année, mais une partie du budget sera consacrée à l’isolation, au chauffage et à la protection solaire.

La pergola bioclimatique se pense davantage comme un prolongement naturel de la terrasse, un espace de vie extérieur maîtrisé. Elle trouve de multiples usages :

Grâce aux parois latérales optionnelles (stores zip, panneaux coulissants vitrées ou en aluminium, claustras), l’espace peut se transformer au fil des saisons : très ouvert en été, plus intimiste et protégé en automne, partiellement clos en hiver. Cette modularité rejoint l’esprit même du bioclimatisme : adapter le bâti aux conditions extérieures plutôt que de lutter systématiquement contre elles.

Impact environnemental et démarche éco-responsable

La dimension environnementale occupe une place croissante dans les projets d’aménagement extérieur. Si la véranda traditionnelle peut intégrer des vitrages performants et des profils isolants, sa conception repose souvent sur une logique d’extension fermée impliquant un usage régulier du chauffage et/ou de la climatisation. À l’échelle d’un logement, cela peut alourdir le bilan énergétique global, surtout si la surface ajoutée est importante.

La pergola bioclimatique, à l’inverse, repose sur une philosophie de sobriété : elle mise sur la régulation naturelle de la température et de la luminosité. En été, elle permet de protéger les baies vitrées existantes de la maison, limitant ainsi la surchauffe intérieure et le recours à la climatisation. En hiver, en laissant entrer un maximum de lumière sur la façade, elle peut contribuer au confort passif.

L’impact environnemental ne se limite pas au fonctionnement du produit : la manière dont il est conçu et fabriqué est tout aussi importante. Sur ce point, certains industriels se démarquent en adoptant des démarches d’éco-conception abouties. Pionnier de la pergola bioclimatique depuis 2009, Biossun a fait le choix d’utiliser de l’aluminium recyclé pour ses structures, limitant ainsi la consommation de ressources vierges.

L’entreprise a également mis en place une politique de traitement des déchets visant à réduire drastiquement les sur-emballages et à valoriser les résidus de production. Actions concrètes à l’appui : remplacement des plastiques à usage unique par des cales thermoformées, collecte des piles usagées ou encore généralisation des plans de contrôle de production sur tablette afin de diminuer l’usage du papier.

Sur le plan énergétique, la marque a engagé un travail de fond : diagnostic éco-énergie, passage de l’usine en éclairage LED avec détecteur de présence, rationalisation des contrats d’énergie, baisse des consignes de chauffage sur les sites de production. Autant de mesures qui témoignent d’une approche globale de la performance environnementale, du choix des matières premières jusqu’à l’optimisation des consommations des bâtiments industriels.

Réglementation, démarches administratives et plus-value immobilière

Un autre élément à prendre en compte dans le choix entre pergola bioclimatique et véranda concerne les contraintes administratives. La véranda, en tant qu’extension fermée et assimilée à une surface habitable, est soumise à des règles d’urbanisme plus strictes. Selon la superficie créée et la configuration de la maison, un permis de construire peut être nécessaire, avec parfois des contraintes imposées par le plan local d’urbanisme (PLU) : matériaux, coloris, hauteur, aspect extérieur.

La pergola bioclimatique relève le plus souvent du régime de la déclaration préalable de travaux, dès lors que sa surface et sa hauteur restent dans les limites fixées par la réglementation locale. Si elle ne crée pas à proprement parler de surface habitable fermée, elle valorise néanmoins la maison en améliorant le confort d’usage de la terrasse. Dans de nombreux cas, elle peut augmenter l’attractivité d’un bien en cas de revente, notamment auprès d’acheteurs en quête d’espaces de vie extérieurs qualitatifs.

La véranda garde pour elle l’avantage de la surface supplémentaire officiellement comptabilisée, qui peut être un argument immobilier fort, en particulier sur les marchés où le prix au mètre carré est élevé. Mais cet avantage doit être mis en balance avec le coût de construction, les dépenses énergétiques induites et l’entretien à long terme.

Coût global et entretien à long terme

Le budget est un critère décisif pour la plupart des foyers. Une véranda traditionnelle, bien isolée et correctement intégrée au bâti existant, représente souvent un investissement conséquent. Au coût de la structure s’ajoutent ceux des vitrages performants, du chauffage, des protections solaires intérieures ou extérieures, voire d’un système de climatisation ou de ventilation spécifique.

La pergola bioclimatique, notamment en aluminium, nécessite elle aussi un budget significatif, supérieur à celui d’une simple pergola adossée ou d’un store banne. Mais elle s’avère généralement moins onéreuse qu’une véranda de qualité équivalente, surtout si l’on prend en compte les coûts d’exploitation dans la durée. La maîtrise passive du confort d’été permet de limiter les dépenses de climatisation, et l’entretien de l’aluminium, matière durable et résistante à la corrosion, reste relativement simple.

En entretien courant, une véranda demande un nettoyage régulier des vitrages, du toit (souvent difficilement accessible) et des joints. Une pergola bioclimatique en aluminium nécessite surtout une vérification périodique du mécanisme des lames, un nettoyage de la structure et des gouttières intégrées. Là encore, la qualité de conception et de fabrication fait la différence sur la durabilité et la facilité de maintenance.

Les solutions proposées par des fabricants spécialisés comme Biossun s’inscrivent précisément dans cette logique d’investissement durable : choix de matériaux résistants, maîtrise de la chaîne de fabrication, optimisation énergétique, le tout pensé pour durer dans le temps avec un entretien réduit.

Pour quel profil la pergola bioclimatique est-elle la plus pertinente ?

À la lumière de ces éléments, la pergola bioclimatique apparaît particulièrement adaptée aux propriétaires qui :

La véranda, de son côté, reste une solution pertinente pour ceux qui visent avant tout la création d’une nouvelle pièce, à utiliser toute l’année comme une extension à part entière de la maison, quitte à accepter un projet plus coûteux et plus énergivore.

Vers une nouvelle façon de vivre l’extérieur

Au-delà de la comparaison stricte entre véranda traditionnelle et pergola bioclimatique, c’est une autre manière de vivre l’extérieur qui se dessine. La demande ne porte plus seulement sur des mètres carrés supplémentaires, mais sur des espaces de vie flexibles, confortables, à l’interface entre intérieur et extérieur, capables de s’adapter aux aléas climatiques et aux changements de mode de vie.

Dans ce paysage, la pergola bioclimatique incarne une forme de compromis intelligent : elle apporte une réponse architecturale, esthétique et fonctionnelle aux enjeux de confort tout en intégrant une réflexion plus large sur l’impact environnemental. Les initiatives d’éco-conception, l’utilisation d’aluminium recyclé, la réduction des déchets et des consommations d’énergie sur les sites de production témoignent d’une prise de conscience qui dépasse le simple cadre du produit fini.

Pour les particuliers, le choix entre ces deux solutions repose donc sur une hiérarchie de priorités : recherche de surface habitable additionnelle, désir de connexion avec l’extérieur, maîtrise des dépenses énergétiques, engagement environnemental, contraintes urbaines et budget disponible. Dans un contexte de transition écologique et de multiplication des épisodes climatiques extrêmes, la pergola bioclimatique trouve une résonance particulière, en proposant de faire de l’extérieur un espace de bien-être responsable, pensé pour durer.

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